mercredi 27 novembre 2013

Visite au Urdaibai Bird Center

Le Vendredi 15 Novembre, les clases 3 trois classes de 5èmes  sommes allées au Urdaibai Bird Center à Urdaibai avec M. Capdeville, M.Morinière et Joserra. Chaque classe avait un moniteur. La classe de 5C a été avec Laura. Laura nous a appris beaucoup de choses sur la migration des oiseaux. Elle nous a dit que tous les oiseaux font ses trajets par la côte car ils se sentent plus orienté. De plus, elle nous a dit quelques caractéristiques sur les oiseaux, par exemple: le martin pêcheur est orange et bleu, alors vole très rapidement donc on ne peut presque pas le voir. Autre caractéristique que Laura nous a raconté: la Spatule blanche remue l’eau avec son bec pour trouver de la nourriture.
En premier la moniteur nous a montré une carte sur le trajet de la migration des oiseaux. Puis nous avons vu un petit vidéo qui montrait les zones exactes en Espagne où les oiseaux migrent ainsi que les différentes formes de vols des oiseaux. Ensuite nous nous sommes assis devant des ordinateurs. Dans cette salle Laura nous a expliqué qu'est-ce que l'Urdaibai Bird Center. Urdaibai Bird Center est une réserve naturelle, (une zone protégée) où l'on trouve un marais où les oiseaux reposent quand ils sont au milieu d’un trajet migratoire. À coté des ordinateurs on a vu des petits vidéos sur plusieurs espèces d’oiseaux. Dans cette salle Laura nous a expliqué les caractéristiques de chaque oiseau, par exemple: le courlis cendré a un long bec. Après nous sommes allés dans une plate-forme où on a vu avec des télescope beaucoup de oiseaux et surtout beaucoup de canards, et aussi on a pu faire des fantastiques photos. Ensuite Laura nous a montré un système pour déterminer les conditions climatiques à l'instant. Un petit appareil est attaché à une corde qui est à son tour attachée à un ballon qui monte vers le ciel. Finalement nous sommes allées avec Laura dans une petite maison en bois dans la forêt dans laquelle on a eu la chance de voir une Spatule blanche, et plus d’espèces d’oiseaux avec un télescope.
Pour moi, la sortie à Urdaibai Bird Center a éte très intéressante.

mercredi 13 novembre 2013

Photosynthèse

Définition:
La photosynthèse est un processus biochimique qui permet aux plantes, aux algues et certains micro –organismes grâce à l’énergie apportée par les rayonnement du soleil de transformer l’eau et le CO2 en matière organique (hydrates de carbone). La réaction est une oxydation du CO2 par l’eau

Rôle de la photosynthèse
La photosynthèse a pour but de créer de l'énergie (sous forme de glucide) à partir de l'énergie lumineuse provenant du soleil. Les organismes qui utilisent le mécanisme de photosynthèse sont authotropes car ils fabriquent des matières organiques à partir de matières inorganiques.

.Mécanisme de la photosynthèse
L'énergie solaire est utilisée pour oxyder l'eau et réduire le gaz carbonique afin de synthétiser des substances organiques (glucides). Ce phénomène a lieu dans les choloroplastes, un organite spécifique des plantes, au niveau des membranes des thylacoïdes où se situent les photosystèmes I et II et les cythocromes.



Bibliographie:
Site 1: Photosynthèse
Consulté le: 11/11/2013

lundi 11 novembre 2013

L ' écosystéme des marais à Urdaibai

La partie haute:
Les rosières constituent un habitat des plus importants pour la reproduction de certaines espèces d'oiseaux qui trouvent là, nourriture et protection. Leur maintien est donc primordial.(Râle d'eau, Bruant des roseaux, Bergeronnette printanière, Rousserolle effarvatte etc... )
Ces prés ont été gagnés sur d'anciennes zones humides par la construction de digues empêchant l'entrée d'eau salée. Un système d'écluse permettait d'écouler le surplus des  eaux pluviales.

  La partie centrale:
 Entre Murueta / Axpe sur la rive gauche et Arteaga / Kanala sur la rive droite. Ici on note une influence marine importante et le marais prend ici toute son ampleur. Les marées conditionnent la vie dans l'estuaire en créant un milieu hostile pour la plupart des plantes. Cependant, un petit groupea développé une adaptation au milieu qui leur permet d'affronter
avec succès la salinité, l'inondation au grés des marées, la mouvance du sol et le manque d'oxygène. La distance du canal central conditionne la distribution des plantes.
  Sur le bord même du canal on trouve exclusivement ou presque,  l'herbe marine, rare et protégée, qui en dehors des grandes marées, reste en permanence sous les eaux. 
Puis on trouve des bandes formées par la spartéine marine  et les salicornes. 
Un peu plus loin, Halimione portulacoides et limonium vulgare (rare et protégée par la loi) marquent le niveau moyen des marées dans tout l'estuaire.
Enfin, sur les prairies en permanence humides, les joncs et les roseaux, véritable zone de transition entre le marais et la terre ferme, refuge naturel de bien des oiseaux migrateurs mais aussi aire de nidification par excellence de quelques espèces. La protection de cet habitat s'impose donc.
A signaler aussi la présence de quelques arbres supportant un fort degré de salinité et l'inondation temporaire: le tamaris, la saule commun et,  prés de l'influence des eaux douces, l'aulne qui occupe les fondrières. A Busturria, à proximité du marais, on observe également une zone terrestre artificielle composée de dépôts de sable provenant du dragage de la Ria
sur d'anciens polders. Cette zone abrite aujourd'hui, 30 ans après sa création, une flore adaptée à un substrat pauvre et sec: lagure ovale, camomille, liseron terrestre, mélilot blanc....
En lisière de cette zone abondent malheureusement des plantes invasives (Pampa, Baccharia) provenant d'autres continents et qui éliminent dans bien des cas les plantes locales.

   La zone inférieure, qui s'étend depuis Axpe / Kanala  jusqu'à l'embouchure avec très forte influence marine. Ici dominent plages, dunes et bancs de sable.
 Suite à une grosse tempête, les dunes de Laida ont disparu vers 1950, et l'action du vent et de la mer ont alors empêché la récupération de la flore. Depuis 1999, le "Patronato d'Urdaibai" a lancé un projet de récupération de la plage par la restauration de la dune. Les dunes sont l'habitat du littoral le plus inhospitalier, dans lequel vivent pourtant des plantes et des animaux singuliers, la plupart d'entre-eux en danger d'extinction.
Les dunes consolident et protègent la plage en évitant les pertes de sable. Leur stabilisation évite aussi le transport de sable vers l'intérieur de l'estuaire, limitant ainsi son ensablement 

Bibliographie :
Site 1: Ecosystèmes Urdaibai  

consulter le: 11/11/2013
Disponible sur: http://ecosysthemurdaibai.blogspot.com.es/p/blog-page.html

mercredi 23 octobre 2013

Courlis cendré

Description:
C'est le plus grand limicole de son genre, avec une longueur de 50-57 centimètres et une envergure de 1 m. Il est principalement d'un marron grisâtre, avec un arrière-train blanc et un bec très long et courbé (plus long chez la femelle adulte). Il est généralement craintif. Le cri familier dont cet oiseau tire son nom est un courli-i retentissant.
La seule espèce qui lui ressemble sur la plus grande partie de son habitat est le Courlis corlieu. Celui-là est plus petit, avec un bec plus court présentant une sorte de pliure plutôt qu'une courbe régulière.
Le Courlis eurasien est une des espèces auxquelles s'applique l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie. Sa chasse vient d'être autorisée en France en 2012.
Nom :
Latin: Numenius arquata
Espagnol: Zarapito real
Français: Courlis cendré
Basque: Zarapito Benetako
Anglais: Curlew real 


 Régime alimentaire:

Tout le long de l’année, le régime alimentaire comporte des annélides, des insectes des crutacés, des mollusques, des baies et des graines, occasionnellement des vertébrés comme des petits poissons, des amphibiens , des lézards, des jeunes oiseaux (et probablement des œufs) et de petits rongeurs.
En hivernage sur le littoral, au cours de la journée, les rythmes d'alimentation des oiseaux varie d'un site à l'autre. Des différences importantes furent mises en évidence dans le rythme d’activité des oiseaux : alors que dans l’estuaire de la Somme les courlis consacrent une faible part de la période diurne à l’alimentation, tel n’est pas le cas dans l’estuaire de la Seine où cette activité est très régulière durant la journée et suit le rythme des marées. 

Identification: 
Le courlis cendré est le plus grand des limicoles  européens. De la famille des bécassins (anciennement limnodromes), il se distingue par son long bec incurvé vers le bas qui lui a valu son nom scientifique Numenius (du grec néoménie : nouvelle lune) etarquata (du latin arcuata : courbé en arc). Ses longues pattes sont gris-bleu, terminées par 4 doigts, c'est un marcheur. 
Répartition:
En France, on retrouve généralement le courlis cendré dans la plaine d’Alsace, en Lorraine, en Bretagne, en Normadie et surtout dans le Val de Saône. On note ainsi deux populations principales : 
 la première sur toute la façade atlantique qui reste toute l’année le long des côtes 
 la seconde sur l’est de l’hexagone qui migre vers le sud-ouest lors de la période hivernale.
 
Habitat:
Le Courlis cendré vit indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les landes ne dépassant pas 600 m d'altitude. En France, les principales populations nicheuses de courlis cendrés occupent la plaine d'Alsace, la Lorraine, le Val de Saône, la Bretagne et la Normandie.

Hivernage:
Le Courlis cendré présente en France une distribution hivernale essentiellement littorale avec des effectifs tendant à la stabilité au cours de la période 1975-2000.

Nidification:
Le courlis cendré niche dans les prairies herbeuses, de préférence de faible hauteur, ce qui lui permet d'avoir une parfaite couverture visuelle de son territoire. La femelle pond en avril-mai (1 ponte annuelle), 3 à 5 oeufs beiges, bruns ou olive tachetés de brun plus foncé, qu'elle couvera alternativement avec le mâle pendant 27 à 29 jours. Le nid est généralement construit dans un endroit sec à végétation basse, garni de quelques herbes sèches ou de bruyère. Les poussins nidifugesse nourrissent seuls après quelques jours seulement mais ne prendront leur envol qu'au bout de 32 à 38 jours. C'est plutôt le mâle qui les élève


Bibliographie:

Site1 :oiseaux.net 
Consulté le: 23/10/13

Site 2: Fédération  départementale des chasseurs de l'I sère 
Consulté le: 23/10/13

 Site3 :oiseaux.net
 Consulté: le 23/10/13

Spatule Blanche


Nom: 
Basque: Mokozabal zuri
Espagnol: 
Platalea leucorodia
Anglais: Eurasian Spoonbill
Latin: Platalea leucorodia
Français: Spatule blanche


Description:
Ordre : Pelecaniformes
 Famille : Threskiornithidae
Taille : 0,70 m à 0,90 m (envergure 1,10 à 1,30 m)
Poids : 1,2 à 1,7 kg
Longévité : 25 à 28 ans 

La présence de ce grand échassier blanc sur le site  ne passe pas inaperçue, de par sa taille (80 à 90 cm), sa couleur (corps entièrement blanc) et sa façon de pêcher. En effet, cet oiseau élégant au bec si particulier - noir à pointe jaune et aplati en forme de spatule - cherche ses proies en balançant la tête de gauche à droite, tout en filtrant l’eau grâce à son bec entrouvert.
La Spatule blanche (platalea leucorodia) est devenue l’emblème du Marais d’Orx, dès son classement en Réserve Naturelle Nationale en 1995. Le site est reconnu en 1996 comme le lieu de la première reproduction de l'espèce  

Habitat:
 La Spatule blanche fréquente les zones humides très étendues telles que les terres inondées, les fleuves et les marais ainsi que les cours d’eau importants.
Elle nidifie sur les iles, parfois sur la côte, mais le plus souvent près des lacs et des fleuves. Il lui arrive de s’installer dans les roselières avec des buissons et des arbres clairsemés, ou dans la végétation émergente épaisse.

Régime alimentaire:
La spatule blanche se nourrit de petites proies, qu’elle capture au toucher en sondant l’eau et la vase. Elle mange des insectes aquatiques, des crustacé et des mollusques, mais aussi des amphibiens et des petits poissons. Il lui arrive également d’ingérer des plantes aquatiques. Les sous-espèces vivant sur les bancs de sable mauritanien et sur les côtes de la mer Rouge, mangent également du plancton et du krill

Zone de nidification:
Dès mars, les spatules blanches reviennent à leur site de nidification.Après les parades(toittelage mutuels, huppedressée) le couple construit un nid fait de branchettes et d´aalgues dans un arbre ou dans les roseaux.3 à 5 oeufs sont pondus entre avril et mai, incubés en 24 jours.Les petits commence à voler à 7
 semaines, et sont adultes à 3 ou 4 ans. 


Zone d'hivernage:
La Spatule blanche est migratrice et hiverne plus loin vers le sud pour la race nominale du Paléarctique. Les races « balsaci » et « archeri » sont sédentaire avec quelques dispersions. Elles voyagent habituellement en formation linéaire et à une hauteur considérable. Sur les zones d’hivernage, on la trouve aussi dans les habitats côtiers abrités, les criques, les deltas, les estuaires et les lagunes côtières.Europe de l'Ouest, Asie centrale, Golfe Persique, Inde, Sri Lanka. Côtes de l'Afrique de l'ouest jusqu'en Mauritanie, côtes de l'Afrique de l'est jusqu'en Somalie.

Zone de reproduction:
L’espèce se reproduit de nouveau sur la Réserve Naturelle du Marais d'Orx depuis 2005. On compte par exemple 8 couples nicheurs avec une reproduction avérée en 2009.

Bibliographie:
Site 1:Spatule Blanche Wikipedia
Consulté le: 23/10/2013

Site 2: M'Arais d'Orx
Consulté le: 23/10/2013

jeudi 10 octobre 2013

Les plantes invasives à Vizcaya


Problèmes:
Il y a 26 municipalités avec un très haut niveau d'invasion  et "une hauteur", et Barakaldo et le Bilbao sont les les plus affectés. Les plantes envahissantes s'étendent sur la Bizkaye et atteignent une présence très significative dans beaucoup de municipalités, en affectant gravement à différents environnements naturels. Dans ces moments, l'expansion affecte aux zones sensibles telles que les bords de rivières, de plages, d'estuaires, de marais au bord de la mer et d'espaces naturels protégés, comme la Réserve de la Biosphère d'Urdaibai. De plus, d'autres aires se trouvent affectées, dans celui lesquelles le transport favorise sa propagation, comme ce sont les bords, les fossés et talus des chemins, de routes et d'autoroutes.

Solutions:
 Les deux mesures uniques qui peuvent donner un résultat adéquat : prévenir et éradiquer, "bien que le susdit seul donne des résultats s'il s'exerce tout de suite. L'éducation environnementale est un facteur clef pour prévenir l'introduction d'espèces allochtones envahissantes dans n'importe quelle dépêche du monde. En même temps, une législation au niveau européen que j'ai évité d'une manière efficiente l'introduction de toute espèce des espèces étrangères dans l'Union Européenne.

Bibliographie:
 Site 1:Ecologistas en acción
Consulté le : 4/10/2013
Site 2 : laverdad.es
Consulté : le 4/10/2013 
Disponible : http://servicios.laverdad.es/nuestratierra/nt21032008/suscr/nec1.html

Migration des oiseaux à Urdaibai


Pourquoi les oiseaux migrent?
Les oiseaux migrateurs partagent leur vie entre un habitat estival et un habitat hivernal souvent séparés de plusieurs milliers de kilomètres. L’habitat estival est celui de la reproduction, l’habitat hivernal celui de l’attente des meilleurs jours.
Parcourir des milliers de kilomètres deux fois par an a un coût énergétique très élevé, il présente aussi des risques pour la vie de l’oiseau. Ces éléments négatifs doivent avoir, en contre partie, des avantages en termes évolutifs : jours plus longs en période estivale aux latitudes septentrionales, conditions de vie améliorées en période hivernale (nourriture plus abondante, environnement climatique moins agressif). Mais est-ce suffisant ?

 La migration  des oiseaux á Urdaibai

Déclarée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO en 1984, ses prés humides, ses jonchaies et sa zone intermarées constituent un site stratégique de repos pour les oiseaux qui suivent les côtes atlantiques européennes dans leur migration. De nombreuses espèces de limicoles peuvent ainsi y être observées, ainsi que la spatule, les canards et le balbuzard pêcheur.
Les oiseaux hivernants y sont nombreux, surtout lors des vagues de froid pendant lesquelles la ria et ses alentours constituent un refuge d'importance vitale pour une grande quantité d'oiseaux septentrionaux, parmi lesquels certains ne sont présents que très occasionnellement sur la Péninsule ibérique.
La ria est environnée de collines couvertes de forêts de chênes verts cantabriques et par le paysage typique de pâturages dans les zones les plus plates. Les falaises et îlots proches accueillent d’intéressantes population nicheuses de monticole bleu, cormoran huppé, aigrette garzette et océanite tempête.




Bibliographie

Site 1 : Blog Hardi
Consulté le : 4/10/2013

 Site 2 : Birding Euskadi
Consulté le : 4/10/2013
Disponible : http://birdingpaysbasque.com/menu2.aspx?IdSP2=QmayJf2rtFiveWGlowC6EA==&IdMP2=gEk9cIZJsgAzHnJO0pV+aQ==&IdSP=yeRzuP

mercredi 25 septembre 2013

Toujours plus de déchets


L’augmentation de la consommation et le changement de style de vie, font que les richesses naturelles du sol sont chaque jour un peu plus exploitées
L’augmentation de la consommation a également provoqué une augmentation des déchets au point que certains n’hésitent pas à comparer les ordures à une maladie qui peut en terminer avec la planète terre: l’infarctus des déchets.

Mais qu'appelle-t-on déchet?
Tout produit qui après avoir été fabriqué, touché ou utilisé perd de sa valeur pour la personne qui le possède.
Le niveau économique de chacun va conditionner la valeur que l’on donne à chaque chose et le plus ou moins long usage que l’on va en faire.
Le concept de déchet, est donc très relatif, puisque on peut considérer déchet quelque chose qui ne l’est pas pour le voisin.

Et l'évacuation de nos déchets pose problème d'autant plus que les quantités ne cessent d'augmenter.
De tous les résidus produits dans la ville, ceux qui sont le plus en relation avec notre propre consommation, sont ceux que l’on trouve dans notre sac poubelle.



Agriculture et faim monde


Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.


Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.

jeudi 19 septembre 2013

L’agriculture en question


Dans la mesure ou nous obtenons les aliments de la terre, l’agriculture et l’élevage sont la base de notre culture, notre civilisation.

Tout au long du 20eme siècle, les agriculteurs/agricultrices des pays industrialisés se sont lancés dans la course folle de la productivité, en ayant recours, chaque fois un peu plus à l’usage de machines agricoles et de carburant, d’engrais chimiques, de pesticides…C’est la « Révolution verte ».

Ces systèmes intensifs de production ont contribué à améliorer notre niveau de vie, cependant le revers de la médaille est peu brillant : sols dégradés, eaux contaminées, perte de la biodiversité, aliments avec des résidus dangereux pour notre santé.

La globalisation impose ces modèles de production intensive à l’ensemble de la planète, et de nombreux agriculteurs sont dépossédés de leur terre et se voient obligés à émigrer vers la « terre promise ». Cette situation provoque la perte de la vie rurale et sa culture, la pauvreté et la faim dans le monde.